Rosières-en-Haye
Le territoire était traversé par une voie romaine allant de Nancy à St MIHIEL.
« Dans un titre de 965, Rosières est donné à l’Abbaye de Bouxières aux Dames par l’empereur Othon.
Le village actuel n’est pas à l’emplacement du plus ancien. En effet, le comptable du château d’avant garde note que le village était désert et abandonné à la suite d’une vaste épidémie de peste….
Quelques années après le fléau, les habitants reconstruisirent un village un peu plus loin »
Nom ancien Rouserias ou Rosariis, enfin Rosières.
La commune de Rosières n’a pas d’histoire particulière, mais il est permis de croire que son territoire comme tous ceux des environs de Toul a été habité ou plutôt occupé dans les temps les plus reculés.
Une hache en silex, des pointes de lances, des flèches, des javelines de l’âge de pierre ont été trouvées sur son territoire et sont en possession de Monsieur Barad conseiller d’arrondissement.
Une pièce de monnaie romaine, aussi possédée par le même auteur et d’autres objets, vestiges de l’industrie de ces temps reculés prouvent le passage et le séjour des légions romaines dans le pays. Il est à présumer qu’après la conquête, le territoire fut couvert de villages et de métairies puisqu’il était traversé par la voie de Langres à Metz, par Toul et Scarponne. Le chemin de grande communication numéro vingt-huit, de Toul à Pont-à-Mousson, par Dieulouard est établi en grande partie sur cette ancienne voie.
Mais ce n’est que vers la fin du IX siècle et d’après les renseignements puisés dans " les communes de Meurthe et Moselle " par Henri Lepage qu’est question pour la première fois du village de Rosières. " L’évêque de Toul : Arnalde ( de 872 à 894 ) fait acquisition de quelques maux au village de Rosières "
" En 968 Saint Gérard évêque de Toul donne à l’abbaye de Bouxière, l’église de Rosières "
Le premier dénommé Rauserias , le second Rosariis.
Pendant tout le moyen-âge et selon toute apparence le village de Rosières appartient à différents seigneurs notamment à ceux de l’avant-garde et l’église devient possession des divers monastères établis dans les environs. Les habitants sont assujettis à toutes les redevances de l’époque.
En 1643 toujours d’après l’ouvrage cité plus haut, lesdits Seigneurs de l’Avant-garde ne peuvent toucher de leurs redevants car Rosières est désert et abandonné .
Plus tard le curé de Rosières appartient au chapitre de Liverdun, dont la paroisse dépendait de l’Ermitage de Saint Nicolas. Les ducs de Lorraine en étaient maîtres en toute justice.
Il ne reste aucune trace de l’Ermitage dont il vient d’être parlé, on y retrouve sur son emplacement des ossements humains, mais on ne peut non plus préciser l’époque de leurs sépultures qui ne doivent remonter toutefois qu’au 18°siécle
De même des débris de constructions se voient encore en ce lieu nommé au cadastre Hermé Terme, qui doivent provenir d’anciennes fermes ou métairies établies et démolies à des époques inconnues.
Au moment de la révolution française les seigneurs dits de la côte en Haye, le séminaire de Pont-à-Mousson, les chanoines réguliers de Pont-à-Mousson et les bénédictins de Dieulouard possédaient à Rosières de nombreuses propriétés bâties et immobilières. Les anciennes maisons existent encore, mais toutes ces propriétés évaluées à environ 120 hectares sont devenues biens nationaux en 1791. Il ne reste aucune trace de ces anciens établissements, sauf quelques fragments sans valeur qui ont été employés aux nouvelles constructions.
Les loups
Depuis la nuit des temps, les habitants du village de Rosières se sont appelés « les loups ». Aucune trace officielle de cette appellation n’a été retrouvée mais elle peut avoir deux origines: